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 Say Hello to Leo's punch ~

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Leonard Barker
Leonard Barker

Messages : 3

Date d'inscription : 24/07/2010

Age du perso : 25 ans..


Carte d'identité
Orientation sexuelle: Bisexuel refoulé.
Camp: Résistant.
Mes relations:

Say Hello to Leo's punch ~ _
Say Hello to Leo's punch ~ EmptyMar 27 Juil - 17:14


Identity Card

    Prénom : Leonard. (se prononce à l'anglaise, donc Leh-nerd)
    Nom : Barker.
    Surnom : Tout lui va, du moment qu'on ne l'appelle pas par son prénom. Reviennent donc assez souvent les « Leo », « Berserk » et autres bêtises. Souvent, lorsqu'il se présente à un inconnu, pour préserver son identité il se sert d'un anagramme de son nom complet, « Adrenal Broker ».
    Âge : Vingt-cinq ans.
    Nationalité : Anglais.
    Sexe : Homme !
    Orientation sexuelle : Monsieur se prétend hétéro pour préserver sa virilité, mais il est en vérité aussi sensible aux hommes qu'aux femmes.
    Groupe souhaité : Résistant.



Unforgettable

    Physique :
    « JE SUIS BEAU, JE SUIS VIRIL,
    JE SUIS CELUI QUI REND TA MÈRE FÉBRILE. »
    Une cigarette au coin des lèvres, affalé sur sa chaise, Leonard vous observe du coin de l'œil.
    Il vous a juste un peu draguée au Nightclub pour se donner une contenance devant ses amis, mais vous avez insisté pour le revoir. Toujours pour la même raison qu'il vous a accosté, il a accepté. Mais maintenant, il ne sait pas quoi vous dire. Alors il vous demande si vous voulez boire quelque chose. Vous acceptez, et il enchaîne sur le fait qu'il n'a malheureusement que de l'alcool. Vous dites que vous le laissez choisir, un peu inquiète. Que de l'alcool ? Soit il vous veut dans son lit, soit il a des tendances alcooliques. A en voir le regard blasé qu'il vous lance, il a des tendances alcooliques. Il se lève, avec lenteur. Vous haussez les sourcils. Il est énorme ! Il doit mesurer au moins un mètre quatre-vingt dix ! Et tous ces muscles... Il doit vraiment être très fort. Tout du moins est-ce l'impression qu'il vous donne. Il marche calmement et avec confiance vers un petit placard. Il ouvre le placard. Vous jetez un œil discret. Le placard est rempli de bouteilles en tout genre. Vous en concluez qu'il a bien des tendances alcooliques.
    Absorbée par son placard à boissons, vous n'en détournez pas le regard et ne le voyez pas s'asseoir. Il s'éclaircit la voix. Vous sursautez, et l'observez. Vous essayez de vous excuser de votre impolitesse, mais il vous coupe la parole.

    « Si mon placard vous plaît tant que ça, n'hésitez pas à l'observer de plus près. »

    Sa voix grave vibre dans vos oreilles. Rougissante, vous vous levez et vous approchez dudit placard. Vous reconnaissez quelques bouteilles. Il sourit, se lève à son tour et se pose derrière vous - par politesse, sûrement. Vous avez beau essayer de l'ignorer, son corps dégage une chaleur immense. La chaleur des torses virils. Leonard n'en sait probablement rien, mais il dégage souvent une quantité de phéromones inhumaines lorsqu'il est seul dans une pièce avec quelqu'un. Il approche ses lèvres de votre oreille, et murmure que vous n'avez pas à faire semblant de vous y intéresser, si vous n'en avez pas envie. Puis il se retire, déclare que votre verre est servi et qu'il va devoir aller prendre une douche parce qu'il a eu une journée un peu difficile.
    Vous retournez vous asseoir et sirotez votre verre, pensivement.
    Vous le suivez du regard, jusqu'à ce qu'il disparaisse. Souvent, une fois qu'on a croisé le regard saphir de Leonard, on ressent l'obligation de le regarder jusqu'à ce que l'on ne puisse plus. Non pas qu'il soit un éphèbe irrésistible ou quoique ce soit. C'est juste qu'il dégage tellement de puissance, de confiance en lui, que cela en devient fascinant pour tout œil extérieur - ou presque.
    Vous faites tourner votre verre dans votre main, pensive.
    Contrairement à la majorité des hommes portant les cheveux jusqu'au bas de la nuque, Leo n'est ni efféminé, ni fragile ou androgyne. Leonard est un mâle viril et baraqué. S'il n'était pas aussi maladroit, c'est sûr qu'il s'en vanterait, ah ça oui ! Hélas, il a autant d'équilibre qu'un mammouth unijambiste. Pas beaucoup, donc. Et il enchaîne faux mouvement sur faux mouvement. D'où les bruits de bouteilles de shampooing qui tombent et les « OH PUTAIN » émanant de la salle de bains, accompagnés de bruits lourds.
    Vous jetez un œil inquiet au couloir, et vous demandez s'il n'essaierait pas plutôt de danser la polka avec une serviette. Entendant tous ces bruits, vous vous levez et avancez dans le couloir. Un cri de rage résonne - il a tourné le mauvais robinet et n'a pas apprécié l'écoulement d'eau glacial sur sa délicate et pâle peau nue. Vous avancez. Vous frappez deux ou trois fois à la porte de ce qui semble être la salle de bains, à en voir les inscriptions au marqueur sur les portes, et demandez si tout se passe bien.
    D'une voix douce et hypocrite, il répond que oui, que vous n'avez pas à vous en faire.
    Vous haussez les épaules et vous apprêtez à repartir, quand soudain...

    Caractère :
    « JE SUIS DIEU, JE SUIS LE SAINT-ESPRIT,
    JE SUIS CELUI QUI VIOLE TA MÈRE LA NUIT. »

    Quand soudain, votre regard heurte une effusion de couleur. Derrière une porte entrouverte, des formes multicolores attirent votre regard curieux. Cette porte, contrairement à toutes les autres, ne porte pas d'inscriptions telles que « Salon » ou « Toilettes ». Vous jetez un œil discret à la porte de la salle de bains. Apparemment, Leonard a fini par réussir à prendre sa douche tranquillement, et il a cessé de faire tout son boucan. Vous poussez la porte abritant toutes ces couleurs, et entrez calmement dans la pièce, fermant la porte derrière vous au cas où. Vous allumez la lumière. Oh ? Un papier-peint rose à petits cœurs, mal posé, décore les murs. Sur des étagères sont disposés diverses peluches. D'un côté de la pièce, on peut voir sur des étagères des peluches que l'on trouverait dans n'importe quel magasin de jouet. De l'autre, sur le même genre d'étagères, sont disposées des peluches plus artisanales. Vous en tirez la conclusion que Leonard a un don pour ce genre de choses. Vous souriez ; vous ne le pensiez pas si délicat. Vous continuez d'observer. A en voir les jouets divers et petits bijoux brillants disposés un peu partout, il semble également adorer tout ce qui est mignon. Vous vous extasiez devant une poupée soigneusement coiffée et habillée.
    Quand soudain, on vous tapote doucement l'épaule.
    Cette main chaude. Leonard ?
    Vous vous retournez.

    Leonard rassembla toute sa force dans son poing droite et il asséna un coup de poing empli de rage à cette fille. Cette sale pute. Elle savait. Elle avait vu. Il l'observa, puis l'attrapa par le col pour la maintenir à sa hauteur. Elle avait les yeux fermés. Oh, merde. Lorsqu'il était en colère, Leo était toujours trop violent, et il en oubliait souvent que les personnes de son entourage étaient des petits vents fleuris et délicats. Il la balança sur son épaule et sortit de cette pièce.
    Cette pièce, la seule sans nom.
    C'était son petit coin secret.
    Personne ne devait le voir.
    Le jeune homme n'était absolument pas gêné par ses centres d'intérêts singuliers, non, loin de là. Oui, il aimait les peluches, les jouets et les choses mignonnes, et il n'avait aucune honte à cela. Mais personne ne devait le voir. C'était sa passion, son truc à lui, son jardin secret. Et le propre d'un jardin secret, c'est qu'il est secret.
    Il ferma la porte derrière lui et amena la fille dans son salon. Il la posa sur le canapé, et l'observa, songeur. Il n'aimait pas trop taper les filles. Quand elle se réveillerait, elle se mettrait sûrement à pleurer et à crier, puis elle attirerait trop l'attention et puis ça serait saoulant. Le jeune homme sortit son téléphone, et il composa le numéro d'un de ses plus ou moins amis.

    « Mec... J'ai eu quelques embrouilles avec une fille, et j'ai pas envie d'assister à sa crise de nerfs. Tu veux pas me filer un coup de main ?
    - Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
    - Ben, chais pas... Genre je te la donne, tu lui fais boire un petit verre de vin pour qu'elle ait le goût dans la bouche, tu la fous en sous-vêtements dans une chambre d'hôtel et tu te casses ?...
    - Un peu foireux, ton plan.
    - Oui mais bon. Comme ça, soit elle se rappellera pas de moi et croira qu'elle a été violée, soit elle se rappellera de moi et croira que je l'ai violée et elle viendra plus me faire chier.
    - Mouais.
    - Aide-moi.
    - Sinon tu me défonces, c'est ça ?
    - T'as tout compris.
    - J'arrive. »

    Leonard sourit. Parmi les résistants, il avait un pouvoir de persuasion terrible. Oh, non, il ne se battait pas avec les gens de son propre camp - il était violent, mais pas à ce point. Disons que si on lui avait demandé de les rejoindre, c'est parce qu'il suffisait de l'exciter un peu en lui disant qu'il aurait bientôt quelques nazis à faire pleurer pour le transformer en machine à tuer. Enfin, Leo ne tuait pas toujours, voire quasiment jamais. Il se contentait de frapper, de tirer, de trancher, pour laisser au final une pauvre silhouette agonisant priant pour qu'on la tue. Et parfois, lorsqu'il était de mauvaise humeur, il frappait, tirait, tranchait, mais juste assez pour simplement détruire la vie de quelqu'un. Par exemple, il lui arrivait rendre borgne une jolie prostituée aryenne ou bien de lui trancher une jambe ; ou bien de cribler de balles le bras d'un officier en début de carrière.
    Il n'était pas spécialement sadique, mais appliquer sa force physique sur des gens qu'il haïssait le rendait tout simplement euphorique.
    Vous vous en doutez ; il s'était créé une véritable réputation de berserker.

    Mais comme pour toute chose, il y a un « et tout aurait été parfait si seulement ». En effet, pour Leo, tout aurait été parfait si seulement il n'avait pas ce foutu prénom. Pourquoi donc ? Eh bien. Dans « Leonard », le « nard » se prononce « nerd ». Vous savez ce qu'est un nerd ? C'est un ringard fan de jeux vidéos, de physique quantique et de space opera. C'est un boulet qui passe sa vie sur l'ordinateur, pour finir par mourir puceau et sans amis. Ceux qui s'en sortent le plus sont ceux qui deviennent des informateurs ou des hackeurs pour les nazis. En gros c'est trop nul, trop ringard, quoi.
    Qui plus est, tout aurait été parfait si seulement Leo n'était pas horriblement timide. En effet, lorsqu'il est calme et a la tête reposée, on peut distinguer à quel point il n'a pas l'habitude d'être en société. Dès qu'un inconnu lui adresse la parole gentiment et poliment, il a tendance à se sentir gêné, à réagir un peu précipitamment et à bafouiller. Si ledit inconnu exécute un geste amical - lui toucher la main, lui tapoter l'épaule -, il va sans dire que Leo rougira comme une adolescente en fleur.
    Bien évidemment, ce n'est même pas la peine de le taquiner avec ça, sous peine de se prendre une chaise dans la figure dans les trois minutes qui suivent.
    Enfin, tout aurait été parfait s'il ne s'énervait pas si vite. Parce que comme le disait si bien un homme en scaphandre dans je ne sais plus quel film, la susceptibilité est un vilain défaut qui peut parfois se révéler fatal.

    Son « ami » arriva. Il prit un verre, discuta un peu, puis repartit avec la fille. Leonard le suivit du regard jusqu'à la porte, puis il détourna son regard et s'étala sur le canapé. Quelques bouteilles entamées contenant divers alcools traînaient à proximité. Il but. Il but, jusqu'à être complètement bourré, jusqu'à se vomir dessus, et jusqu'à s'endormir.

    Cette nuit là, il rêva de pirates.

    Particularités : Il mange comme un porc - c'est à dire qu'il s'en met partout, qu'il fait plein de bruits. Quand il est défoncé, il a tendance à baver. Il danse très mal et en a honte. C'est un adepte des grands manteaux de héros, ceux qui volent quand il y a du vent. Il a un tatouage représentant une part de pizza entre les cuisses, à cause d'un pari stupide.



Wanna know more about him ?

    Ce qu'il aime : Se battre, boire, fumer, les films d'action, les films d'aventure, les bandes dessinées, les armes, le sport, les peluches, coudre, faire du tricot en regardant un film d'horreur, les enfants, les clowns, aller au cirque, faire des pâtisseries, nettoyer ses armes, quand on a peur de lui.

    Ce qu'il hait : Les gens stupides (donc la quasi-totalité de la race humaine), que l'on marche sur ses peluches, qu'il ne puisse pas dormir avec Nounours, la bave, les postillons, les films romantiques, les romans, les nazis, quand il n'y a plus d'eau chaude, les mauviettes, qu'on le drague, les filles faciles, quand il mange trop de sucreries et que ses abdos d'acier se transforment en un petit bidou moelleux, quand on se moque de sa maladresse, quand on ne respecte pas le sens des mots (ce qui est secret doit rester secret).



Unforgivable


    Hein ?
    Que j'vous parle de moi ? Mais y a rien à dire... Mouais, bon, vous avez l'air pas trop gonflant, je veux bien parler un peu. Mais croyez pas que je vous aime bien, hein ! T'façon, si je parle pas, on me renverra chez vous et j'aime pas trop ça. Oh j'ai rien de personnel contre vous, m'sieur le psy. C'est juste que je trouve que vos trucs de psy, ils servent à rien, juste à donner des illusions et à se faire du fric dessus. C'est un peu dégueulasse, ça, m'sieur le psy. Si on m'avait pas sanglé à ce putain de divan, je vous aurai sûrement démoli, m'sieur le psy.
    Oui, comme vous dites, ils me connaissent bien.
    Un peu trop, je dirais même.
    Quelle belle bande d'enfoirés.

    Ouais, donc, j'ai été un bébé comme les autres, rien d'anormal, parents réglos et cætera. Après, j'ai été un gosse plus ou moins normal... Tout dépend de la définition que vous avez de normal. Oh, par pitié, ne vous penchez pas sur moi pour poser vos questions inutiles, vous postillonnez ; c'est une véritable horreur ! Ce que j'entends par là, c'est que tous les gamins sont cruels, en y repensant bien. Ils savent pas trop et font pas vraiment exprès - c'est en cela qu'ils restent mignons -, mais pour la plupart, ce sont des tyrans sans pitié. Par exemple, je me rappelle très bien, quand j'avais cinq ans et que mon grand frère m'a montré pour la première fois comment faire souffrir une limace. D'abord, il l'a aspergée de sel. Puis ensuite, il a écrasé sans pitié et avec toute sa force les restes de l'animal agonisant. Et quand il a fini, il a tout mis dans un petit pot et l'a offert à une fille timide un peu moche. Il lui a dit que c'était de la confiture. Deux ou trois jours après, elle est venue le voir en lui disant que ça avait un goût étrange mais que c'était très bon. Il lui a dit ce que c'était. Après, elle est devenue anorexique.
    Je crois que mon frère, contrairement aux autres gosses - moi y compris -, savait exactement ce qu'il faisait. Il ne cessait d'afficher un sourire haineux. Sauf avec moi. Avec moi, il ne souriait pas. Hm ? Ah, oui, je ne l'appelle pas souvent par son nom, en effet...
    Comment ça, « quel est son nom ? » ?
    C'est un interrogatoire, m'sieur le psy ?
    Non mais non. Voulez pas savoir.
    J'ai dit non.
    NON.
    AAAH, NON !
    PAS LES POSTILLONS !
    C'est bon, je vais le dire !
    Arrêtez ça, merde !
    Il s'appelait- vous pouvez m'essuyer ? Je peux pas bouger, à cause de ces putains de sangles. Merci. Bordel, je crois que vous m'en avez mis dans l'œil... 'foiré. Il s'appelait Satan. Non, pas Satan le Satan, voyons, soyez raisonnable... Bien qu'il portât bien son nom, mon frère n'était jamais qu'un simple humain. Je crois qu'il s'appelle comme ça parce que ma mère a juré de douleur à sa naissance, et que l'infirmière a un peu foiré. Remarque, il ne s'en est jamais plaint, de son nom. Il en était même plutôt fier. C'est pas comme moi, avec mon putain de prénom de merde là...
    Oui donc, j'suis pas là pour parler de lui mais de moi, et n'essayez pas de m'égarer pour me garder plus longtemps. Oh, faites pas l'innocent, j'ai bien vu les magazines pornos gays sur votre bureau et votre sourire de sale petit con, hein. Ouais, tu vas voir de quoi je parle quand j'aurai plus ces sangles, m'sieur le psy.

    Donc, heu... Ouais. J'étais un gamin aussi normal qu'on peut l'être avec un frère qui s'appelle Satan et qui pourrit la vie de tout son petit village. Bien que je sois le cadet, on me disait souvent de le surveiller, de l'aider. Ouais, et puis quoi encore ? Genre, on me prenait trop pour sa nourrice en fait. Puis je crois que ma mère elle m'imaginait bien lui courir après en robe et en criant d'une voix fluette. Parce qu'elle voulait pas me couper les cheveux, et qu'elle me mettait des vêtements un peu étranges. Quel genre de vêtements étrange ? Le genre de vêtements que, avec, les gens ils te disent « Oh la jolie petite fille ! ». C'est que un peu plus tard que j'ai appris qu'elle avait toujours voulu une fille, et que lorsqu'elle a eu son deuxième garçon - moi, donc - elle s'est résignée et a décidé de me travestir. Cette sale grognasse. Puis je pouvais rien faire, elle était trop musclée. Et pour peu que j'arrive à me défaire d'elle, mon frère et mon père venaient l'aider. C'est que ça les amusait, ces enfoirés.
    Je sais pas trop pourquoi, mais je crois que depuis tout petit, quelque chose attire sur moi l'attention des autres. Et putain, si vous saviez comme ça me fait chier... Quoi, qu'est-ce qu'il a mon langage ? T'as un problème avec lui ? C'est grâce à lui que tu gagnes ton fric, alors tu te la fermes et tu t'en contentes, compris m'sieur le psy ?
    Non mais c'est n'importe quoi ces gens...
    Oh, vous faites quoi là ?
    Putain, non.
    Vous allez pas.
    NON.
    AAAAH, IL ME CRACHE DESSUS, MERDE !
    C'est bon, c'est bon.
    Calme-toi, mec. Je vais parler bien. Tout va bien. Voilà. Crache dans la corbeille. C'est bien.

    Bref, je trouvais aucun moyen de les arrêter, alors je me suis dit « Leo, si tu ne ressembles plus à une fille, elle voudra plus te faire ch... te travestir ! ». Donc j'ai commencé à me muscler, à faire plus de sport, à bouffer autant de viande que je pouvais. Parfois, des nazis venaient inspecter notre petit village d'Angleterre, et je m'entraînais avec eux. Je crois que j'avais... Oh, chais pas, huit ans, neuf peut-être. Ça fait que de huit à quatorze ans, j'ai passé ma vie à me muscler, toujours en dehors de la portée de ma mère complètement cinglée. Mon père ne disait plus rien, et mon frère me regardait silencieusement, toujours sans ce sourire haineux qu'il adressait à tout le monde. Je crois que cette façon de ne pas me sourire était un moyen de me dire qu'il ne me considérait pas comme tous les autres. Ouais enfin chuis pas sûr. Quoiqu'il en soit, à quatorze ans, ma mère cessa de me prendre pour une fille, et me coupa les cheveux. Elle cessa aussi de m'adresser la parole, et ne me regarda plus que d'un air triste.
    Mais j'en avais rien à foutre, j'avais eu ce que je voulais. J'étais content.
    Forcément, y a eu quelques petits cons qui... Pardon. Quelques petits galopins qui ont voulu m'exciter, qui m'ont traité. Mais tous autant qu'ils étaient, je me faisais un plaisir de les démolir.
    J'étais content.

    Un jour, alors que je démolissais ce que j'appelais la ration du soir - ceux qui venaient me traiter en sortant de l'école -, mon frère vint. D'un coup de bâton, il assomma tout ce qu'il restait. Oui, non, ne me pressez pas ! Il faut que je fasse bien la mise en scène si vous voulez comprendre correctement comment j'ai vécu ça. Ah non, commence pas à t'énerver et à postillonner, hein. C'est toi qui a voulu que je raconte, et je ne sais raconter que comme ça. Oui donc, il m'attrapa brutalement par le bras, et me traîna dans la forêt. Il m'ordonna de m'asseoir, et s'assit en face de moi.
    Il avait les pommettes roses, et il sentait l'alcool.
    Il me raconta sa journée en chuchotant. Apparemment, il avait passé la journée à buter des « cons qui faisaient qu'à dire des trucs sur moi » - ne me faites pas les gros yeux, je réutilise ses mots. Après, il était allé au bar. Il n'avait que trois ans de plus que moi, donc que je crois que ce n'était pas trop légal sur le coup. Il s'était saoulé, puis il avait fini par se dire qu'il avait envie de finir ses journées en me prenant.
    Vous savez, j'étais jamais qu'un gamin innocent, même si je voulais faire croire le contraire.
    Si j'avais su ce que je sais aujourd'hui, je sais pas comment j'aurais réagi.
    Je me serais sûrement pas laissé faire tous les soirs pendant quatre ans.

    Au bout de la quatrième année, j'avais fini par m'habituer ; cela ne me faisait plus rien. Je crois que c'est après s'en être rendu compte qu'il a décidé de partir. Partir où ? Chais pas. Peut-être pour l'au-delà. Peut-être pour l'Afrique. Peut-être pour le Laos.
    Chais pas.
    Mais je l'ai plus jamais revu.

    Je sais ce que vous êtes en train de vous dire.
    « Ah, oui, sa mère a exercé une pression sur lui lorsqu'il était enfant, entraînant chez lui un complexe d'infériorité qui le mène a vouloir prouver sa virilité par la violence. Le tout a été aggravé par un amour charnel avec un frère alcoolique, dans lequel le sujet était soumis. Ça explique tout. »
    Je sais pourquoi vous ne le direz pas.
    Parce que le dernier psy qui m'a dit ça, je lui ai pété la gueule.
    Pourquoi ? Peut-être parce que c'est du bidon, que mon frère n'était pas alcoolique et que même si soumis je n'ai jamais eu de complexe d'infériorité. Non mais oh. Comme si mon ego pouvait être entaché par une chose pareille.

    Mouais, donc après, ma vie s'est stabilisée. Je continuais de m'entraîner, de tabasser des petits cons, d'être ignoré par mes géniteurs. Puis un jour, des soldats sont arrivés. Ils me regardaient avec le même regard qu'on jette aux rats tapis dans les ruelles. Un regard méprisant. Ils faisaient leur petite ronde habituelle, vérifiant que tout était en norme et que tous les villageois agissaient en bons fidèles.
    Ce fut le moment que choisit un gamin pour trébucher et s'écraser devant eux.
    Chais pas s'ils l'ont vu ou pas, mais j'ai pas attendu qu'ils lui marchent tous dessus pour le sauver. J'ai bondi parmi eux, et je l'ai sauvé, ce pauvre gosse. Les gamins sont sûrement des créatures cruelles, mais ils restent quand même le futur de ce monde, faut pas oublier ça, quoi ! Puis je me suis relevé, et j'en ai frappé quelques uns, leur hurlant qu'ils étaient fous, sans yeux, que leur Führer les avait privé de toute âme. Et je me suis barré en courant avant qu'ils me tirent dessus.
    Je me suis réfugié dans la forêt, dans une petite grotte dissimulée par quelques buissons.
    Puis là, y a John qui m'a tiré par le bras.
    Et il m'a fait un câlin.

    Oh c'est pas la peine de sourire, hein. Oui, John c'est celui que vous avez vu, là. Il avait tout vu. Il m'a proposé de le rejoindre, et m'a sorti tout un baratin gonflant sur le courage, la bravoure et la justice - j'ai cru qu'il allait jamais s'arrêter. Alors j'lui ai coupé la parole et j'ai dit que c'est bon, j'étais avec lui.
    C'est comme ça que j'ai rejoint les Résistants, en fait.
    Puis au final c'est pas si mal que ça.

    Bon voilà. J'ai fini. Ouais, ouais, je sais, c'est bien, trop profond et enrichissant, oui, ta gueule. Tu peux me détacher ? Oui, t'inquiète, je te taperai pas. Je me garde ce plaisir pour quand tu t'y attendras le moins. J'peux partir ?
    Quoi, qu'est-ce qu'il y a encore ?
    Comment ça, qu'on se revoie en privé ? Et puis quoi encore ?

    « Roh, Leo... T'es pas raisonnable, il était là pour t'aider, tu sais !
    - Tu sais très bien que ces enfoirés ne m'aident jamais. Même si tu m'envoies chez trois d'entre eux, ça ne changera pas.
    - Oui, enfin...
    - Quoi ?
    - T'étais vraiment obligé de lui planter des stylos dans la langue ?
    - Il a essayé de me cracher dessus.
    - ...
    - Puis en plus il a pas arrêté de postillonner ! »



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    Comment trouvez-vous le forum ? Est-ce que je serais ici si je ne pouvais me l'enlever de la tête ? Il y a fort à parier que non. (= Le concept roxxe du popotin.)
    Comment avez-vous connu le forum ? Il m'a aspiré le cerveau T^T (Je sais plus, il y avait une demande de partenariat quelque part et j'ai cliqué et voilà.)
    Taux de présence sur 10 : On va dire 8. (Incline la tête de 90° et ça fera le symbole de l'infini... :3 )
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